Narcotiques

L’ensemble de ces produits provoque en général un relâchement musculaire, et une très forte diminution de la sensibilité. Pour lutter contre les contraintes qu’engendre la compétition, et en particulier toutes les perturbations d’ordre psychologique, comme le trac, le stress, le blocage lors des grandes compétitions, le sportif peut avoir tendance à rechercher des sensations gommant les enjeux et avoir recours à des produits stupéfiants comme la morphine et ses dérivés.
Les narcotiques suppriment la douleur (action sur le système nerveux), modifient le ressenti psychologique (provoquent du bien être) mais provoquent accoutumance, dépendance, dépression respiratoire, diminution du rythme cardiaque, nausée, vomissement ou constipation.
De nombreux sportifs ont étés accusés de trafic de drogue, ces produits étant pour la plupart illégaux, même en dehors du domaine du sport. Le milieu hippique a aussi été montré du doigt, car nombre des produits utilisés à des fins de dopage étaient destinés à une utilisation véterinaire.

Morphine

C17H19NO3

La morphine est une molécule utilisée en médecine comme antalgique (pour lutter contre la douleur) et comme drogue pour son action euphorisante. Son usage prolongé provoque une accoutumance ainsi qu’une dépendance. De nombreux produits sont dérivés de la morphine, comme l’héroine. Elle se trouve naturellement dans l’opium ou le pavot somnifère. Cette substance masque la douleur et aide le sportif à se sentir mieux.
En dopage, la morphine est utilisée pour provoquer un relâchement musculaire ainsi que l’euphorie. Dans le cadre d’une course, le sportif a ainsi l’impression d’avoir des jambes légères, lui permettant ainsi d’aller plus loin dans l’effort.
Malgré tout, cette substance provoque des troubles cardio-respiratoires, comme l’hypotension, la bradycardie (rythme cardiaque trop lent) ou encore la dépression respiratoire. Elle peut engendrer des troubles de comportement comme de l’agressivité et des somnolences.